Christian Gaudry | Claude Evin | Hépatite C (VHC) | Sang contaminé
Christian Gaudry, 66 ans, contaminé par le virus de l’hépatite C : « L’Etat nous a laissés tomber depuis longtemps ! »
11 février 2011 (lemegalodon.net)
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Écouter: Christian Gaudry, 66 ans, contaminé par le virus de l’hépatite C : « L’Etat nous a laissés tomber depuis longtemps ! » (MP3, 7.9 Mo)
Sandra : Réagir sur le site survivreausida.net c’est ce qu’a fait Christian Gaudry. Il a laissé pas mal de messages sur différents sujets. Nous l’avons contacté pour lui proposer de réagir à l’émission de vive voix. Il n’a pas hésité une seule seconde, il a beaucoup à dire. Notamment sur l’hépatite C, donc je vais arrêter de parler à sa place, on part à Toulon rejoindre Christian Gaudry.
Début du son.
Christian Gaudry : Je suis Monsieur Gaudry Christian. J’ai 66 ans. Président d’association ADVH Hépatite C à la Garde. Et avant j’étais déléguée départementale. C’est-à-dire de la région PACA pour l’hépatite C, les informations et aller au-devant des victimes.
Sandra : Ça fait combien de temps que vous êtes président de votre association ?
Christian Gaudry : Président de l’association ça fait maintenant 1 an. Parce qu’avant j’étais déléguée régionale de la région PACA. Et beaucoup de victimes me demandaient de monter cette association parce qu’ils se sentaient lâchés par toutes les autres. Les autres associations s’occupaient simplement de l’information, mais ils ne s’occupaient pas des victimes. On m’a découvert l’hépatite C en 1992, suite à un don du sang. Si je n’avais pas fait ce don du sang, peut-être que je n’aurai jamais été dépisté et que je serai déjà morte.
Sandra : Combien de traitement est-ce que vous avez dû prendre pour votre hépatite C ?
Christian Gaudry : J’ai tout eu. Aucun n’a marché. Je peux dire interféron — ribat. Au début, c’était 3 piqûres par semaine. J’ai eu la bithérapie, la trithérapie. Après on m’a laissé un peu tranquille parce que je n’en pouvais plus. C’était des traitements durs. Et après je suis arrivé au cancer. Cancer du foie. Donc on m’a brûlé disons des nodules. C’était le début. J’avais le foie complètement en l’air. Là, il m’avait même été dit qu’ils ne savaient pas si j’allais passer disons l’année 2010. Et c’est pour cela que j’avais été mis sur une liste d’urgence de transplantation. Toutes les personnes contaminées avant 1992, ce sont des personnes quand même qui arrivent à un certain âge. Qui ne répondent pas au traitement. Vont arriver sur le circuit du cancer. Il ne faut pas oublier que l’INSERM prévoit quand même, dans les années 2015-2020 entre 10 000 à 15 000 morts par an de cancer hépatite. Alors c’est quand même important. Et l’État s’en fout !
Sandra : Est-ce que vous continuez à prendre un traitement ou est-ce que vous avez arrêté ?
Christian Gaudry : Pour le moment non. Mais je viens de passer une biopsie. D’où j’ai un rendez-vous disons le 23 mars à la conception. D’où ils vont me remettre un traitement en bithérapie. Parce que l’hépatite commence à revenir à une vitesse quand même qui m’ont dit assez forte. Alors je vais recommencer les traitements, les piqûres. Vous savez, on a quand même plus de chances sur un foie sain. On le prend au début disons sur les traitements hépatite. Donc on a un peu plus de chance d’être répondeur que sur un foie qui était vraiment démoli. Parce que depuis disons ma transfusion, il y a beaucoup d’années qui se sont passées.
Sandra : Pourquoi aujourd’hui vouloir prendre la parole à l’émission Survivre au sida ?
Christian Gaudry : Quand j’étais transplanté le 21 avril 2010, 3 jours après, donc j’étais à l’hôpital de La Conception, j’ai eu la désagréable surprise qu’il fallait que je paye disons, 18 euros du forfait journalier. J’ai trouvé ça vraiment lamentable. Parce que moi en tant que victime et beaucoup d’autres, je n’ai rien demandé. On m’a empoisonné. Le gouvernement, que ce soit la gauche ou la droite m’a empoisonné. Et maintenant, on me demande de payer disons, ce forfait journalier. Mais se foutre de la gueule du monde ! Quand on découvre l’hépatite C, vous êtes pris à 100 % pour les traitements. Donc ce n’est bien, aucun problème. Vous êtes une victime, on vous a contaminé, mais on fait tout pour réparer. Ça, c’est bien. Mais quand vous arrivez, disons à la transplantation. Vous êtes toujours une victime. Vous, vous n’avez demandé à ce qu’on vous change le foie. Vous étiez bien portant avant. Donc on vous opère. Mais après quand vous vous réveillez, vous discutez avec tout le monde, et vous apprenez qu’il vous faut payer le forfait hospitalier. 18 euros par jour. Les personnes qui se trouvent, suite à l’hépatite C en précarité, ne peuvent pas se payer de mutuelle. Donc, comment faire ? Alors ce que j’ai trouvé formidable, c’est surtout auprès de l’agence disons VIH/Sida, rue Baudoin à Toulon, il y a une jeune femme qui est super. Ils m’ont pris en main, ils m’ont aidé quand je leur ai expliqué le problème. Parce que je n’avais pas les moyens de payer ce forfait journalier. Donc ils ont tout pris à leur charge, à l’association. Ils m’ont aidé en payant une somme qui s’élevait à pas loin de 400 euros. C’est la seule association VIH Sida qui m’a aidée. Vous prenez les associations comme SOS hépatite ou toutes les autres associations hépatite C, eux m’ont laissé sur la touche. Ils m’ont simplement dit, allez voir le service social. Ça, je le savais en tant que président. Mais je pensais qu’il y avait quand même une caisse de secours. Avec l’argent quand même que l’État leur donne, je pensais qu’ils pouvaient aider au moins des personnes qui se trouvent en difficulté surtout après une grave opération. Eh bah ils ne l’ont pas fait. Alors je pense que ces gens-là travaillent pour le gouvernement.
Sandra : Quand vous dites que vous êtes victime, vous êtes victime de quoi ?
Christian Gaudry : J’étais disons transfusé en 1961, à l’hôpital suite à une rectorragie. Donc on m’a mis des poches de sang. Il y a des témoins qui m’ont vu avoir les poches de sang. Ils ont témoigné. Mais ça ne suffit pas. Il faut le dossier médical. Donc à cette époque-là, il ne gardait pas le certificat médical comme maintenant. J’avais 20 ans, je travaille chez Maxim’s à Paris comme cuisinier Ru royale. J’étais heureux et puis d’un seul coup j’ai eu une rectorragie c’est-à-dire une hémorragie de l’estomac. On n’a pas déterminé les causes de cette hémorragie. On m’a emmené en urgence à l’hôpital. D’où, je me rappelle de ses poches de sang, qui ont duré à peu près une semaine. Parce que je n’avais plus de sang, je m’étais vidé complètement. Et je me souviens que j’avais beaucoup plus de globules blancs que de globules rouges. Ma famille avait été appelée en urgence parce qu’ils ne savaient pas à l’époque, si j’allais passer la nuit. Quand je suis sortie, on ne m’a pas remis de documents. On ne m’a même pas téléphoné. J’ai fait des recherches à la sécurité sociale de Blois, Loir-et-Cher, pour avoir des informations suite disons à mes transfusions qui aurait pu être marqué sur la sécurité sociale. Mais on n’a rien trouvé de tout ça. Ce qui me met en colère c’est toutes les victimes contaminées avant 89, qui se sont retrouvées déboutées devant les tribunaux, qui n’ont pas leurs dossiers médicaux et qui se trouvent carrément rejetés par la société. Depuis le début, je suis en colère, depuis 1991. Dès que j’ai su ma contamination, il y a eu à peu près une quinzaine de jours de flottements, parce qu’on se demandait si à l’époque, si c’était le VIH ou le VHC. Donc ç’a été le VHC. Mais où je suis vraiment surpris et contre disons ces ministres de l’époque, ces petits ministres pour moi, ces assassins, ils savaient qu’il y avait un problème dans le sang où en 1974, les directeurs de centre de transfusions sanguines, avaient informé le ministère de la Santé de l’époque, comme quoi il fallait arrêter de prendre le sang à tout le monde surtout dans les milieux de la prison. Ces choses-là n’ont pas été respectées. Ils ont continué. En France et l’Italie, ce sont les seuls pays européens où il y a eu le plus de contamination VHC. Quand il y a eu Jospin qui s’est permis de dire en 2001 que toutes les victimes hépatites C seraient indemnisées. Donc, tout le monde y a cru. 2002 est arrivée cette fameuse loi Kouchner d’aléas thérapeutiques qui a débouté toutes les victimes qui contaminaient avant cette date. Donc on était mis sur la route disons par Kouchner, par Jospin et maintenant toutes les personnes ont été obligées de faire devant les tribunaux, des plaintes seules pour se faire reconnaître. Mais ce n’est pas possible. L’État nous a laissé tomber depuis longtemps. Je prends l’exemple du Médiator. Le Médiator, les médias ont très vite monté l’affaire comme quoi il y a des milliers de morts, il y a 500 morts, 300 morts d’un côté, on ne sait plus rien. Mais à la vitesse que ça A été avec Xavier Bertrand, mais, je trouve ça lamentable ! On s’occupe du Médiator très rapidement, mais pour une bonne raison, c’est que c’est un laboratoire responsable. Donc le gouvernement peut se frotter les mains. Ce n’est pas lui, le responsable. Malgré qu’il l’est quand même. Donc il faut indemniser vite les victimes du Médiator. Mais de l’hépatite C, il y a longtemps qu’on nous a laissé tomber ! On n’est pas reconnaissant vis-à-vis de l’État, on ne vaut rien. Il y a quand même 5000 personnes qui meurent tous les jours et on s’en fout !
Fin du son.
Sandra : C’était Christian Gaudry. Bruno, Nadia, Zina, vos réactions à chaud. Qu’est-ce qui vous a interpellé dans ce que Christian Gaudry a dit ? Est-ce que vous comprenez sa colère ?
Zina : Tout à fait. C’est sûr que lui, il n’a rien demandé, c’est vraiment une erreur médicale en fait. Il est complètement victime de sa situation. Et ce que je trouve choquant, c’est que, mais bon, ce n’est pas nouveau, c’est que rien n’est assumé derrière et qu’il doit se débrouiller, qu’on lui demande… ce qu’il m’a choqué aussi c’est le forfait journalier parce que c’est… 20 euros ?
Sandra : 18 euros par jour.
Zina : C’est quand même énorme quand on n’a pas les moyens. Donc oui je suis assez choquée. En revanche, je n’ai pas bien compris, il a dit 5000 morts.
Sandra : Que l’INSERM annonçait en fait 5000 morts du cancer, à cause de l’hépatite C.
Zina : Mais il a dit 5000 morts par quoi ? Il a dit par jour !
Sandra : Non par an si j’ai bien compris.
Zina : Parce que je me suis dit ce n’est pas possible.
Sandra : Bruno ?
Bruno : Je pense que c’est important, vivre avec le VIH. Donc c’est important de voir toutes ces réalités, toutes les co-infections et c’est ça vivre avec le VIH et toutes ces réalités qu’il faut combattre quoi. VIH/VHC.
Sandra : Nadia ?
Nadia : Moi je pense que Christian a une colère qui est tout à fait légitime. On la ressent encore même si ça fait quand même une vingtaine d’années qu’il a été contaminé. Bien évidemment, on est de tout cœur avec lui et c’est vrai que par rapport aux politiques et par rapport au système social, tout le monde doit payer un forfait journalier. Maintenant, il serait bon aussi de réévaluer ce forfait qui est toujours à la hausse et que beaucoup de personnes ne peuvent pas payer surtout pour les personnes qui sont hospitalisées de longues durées.
Sandra : Quand il dit que les ministres, l’État sont des meurtriers, est-ce que c’est un terme trop fort selon vous ?
Zina : Selon moi pas du tout. Ce ne sont pas des meurtriers comme on peut l’entendre qui veulent tuer les gens, c’est que simplement, ils s’en fichent. Tout ça, c’est une histoire de fric et c’est là qu’ils deviennent justement des meurtriers parce que du coup, ça fait des victimes tout ça.
Bruno : Faut se faire entendre donc, s’il faut choquer par les mots…
Sandra : Nadia, tu allais rajouter quelque chose ?
Nadia : Ils ont été meurtriers dans leurs façons de ne pas agir par rapport aux transfusions, les lots de sang qui étaient arrivés de différents endroits, sans vérification, qui sont réinjectés à des malades qui n’avaient pas besoin de ça. Donc par omission, on va dire, ils sont devenus des assassins. C’est vrai que le terme est fort, mais bon c’est assez délicat. Et moi je me mets à la place de Christian et je pense que je serais très en colère aussi.
Sandra : Quand il dit que les associations qui s’occupent des personnes victimes de l’hépatite C, travaillent pour l’État parce qu’il n’a pas trouvé d’aide auprès d’eux et finalement c’est une association qui travaille pour la lutte contre le VIH, finalement ce sont eux qui l’ont aidé. Est-ce que déjà, ça, ça vous surprend qu’une association de lutte contre le VIH aide quelqu’un qui est victime de l’hépatite C ? Et est-ce que vous êtes d’accord quand il dit que du coup, maintenant il pointe les associations qui s’occupent des victimes de l’hépatite C, qui simplement informe et que du coup, travaillent pour l’État. Qu’est-ce que vous en pensez de ça ?
Nadia : Je crois que là c’est sa colère en fait qui exprime ça. Mais en fait, l’association des hépatites travaille en prévention. En information. Maintenant, il est tombé sur une association VIH qui l’a aidée à payer ses forfaits journaliers. Mais beaucoup d’associations n’ont aucun fonds de secours pour les sommes qui ne sont pas prévisibles et c’est bien dommage. Je pense que, la majorité des associations n’ont pas ce genre de fond.
Sandra : Zina, quelque chose à rajouter ?
Zina : Je ne connais pas les associations pour le VHC et je ne sais du tout comment elles fonctionnent et je sais qu’effectivement toutes les associations n’ont pas forcément des fonds pour aider les gens. Donc je ne sais pas quoi répondre là-dessus, je ne connais pas.
Sandra : Christian Gaudry, a réagi sur l’émission du 3 mai 2010. C’était Claude Evin, directeur de l’Agence Régionale de Santé d’Ile-de-France, qui était invité. Si vous avez loupé cette émission, elle est en ligne sur le site survivreausida.net. Donc un passage de l’entretien avec Claude Evin a interpellé Christian Gaudry. Je vous propose de réécouter ou d’écouter pour ceux qui découvrent, Claude Evin
Début du son.
Claude Evin : Moi je me souviens très bien lorsque j’étais au Ministère, il n’y avait pas de traçabilité de la transfusion sanguine en France par exemple. Moi j’étais confronté à la question du rappel des personnes qui avaient bénéficié d’une transfusion sanguine pour pouvoir effectivement les alerter sur le risque de cette transfusion. J’ai été confronté en 1989-90. À l’époque, on n’était dans l’impossibilité de retrouver les personnes qui avaient fait l’objet d’une transfusion sanguine, en tous les cas, de les retrouver de manière certaine. On pouvait en retrouver certaines, oui, qui pouvaient avoir un dossier médical. Le dossier médical par exemple à l’époque même s’il était inscrit qu’il était obligatoire, les établissements de santé, les hôpitaux n’avaient pas organisé la traçabilité des dossiers médicaux.
Fin du son
Sandra : Et la réponse de Christian Gaudry.
Début du son.
Christian Gaudry : Alors je pose simplement une question. Pourquoi tant d’acharnement vis-à-vis des victimes du génocide avant 1989 pour la recherche du dossier médical ? Ce que veut dire monsieur Evin, ancienne ministre de la Santé, c’est qu’à l’époque même si le dossier médical était obligatoire, les établissements de la santé, les hôpitaux n’avaient pas organisé la traçabilité des dossiers médicaux. Pour nous, ce que vient de dire monsieur Evin est très important, car ça peut remettre en cause l’acharnement qu’il y a autour des victimes qui se trouvaient déboutées suite à une plainte pour empoisonnement et perte de dossier. Et qui ne peuvent apporter la preuve de leur transfusion et contamination. Donc une perte de chance de la traçabilité du dossier médical. Je pense que cette affaire est très importante et qu’il y aura des suites. Vous voyez, c’est important ce qu’il a dit. À l’époque, il reconnaît lui-même que les hôpitaux disons n’avaient pas de traçabilité du dossier médical. Alors comment voulez-vous que nous, on se soit fait transfuser dans les années 61, 65, 70, 80, qu’on puisse retrouver des informations pour nous. Ce n’est pas possible. On en a la preuve là. Et quand vous passez devant les tribunaux. Moi je suis au tribunal depuis 1994, vous vous rendez copte ? Maintenant, je suis passé en cassation, j’ai encore été débouté. Parce qu’on n’a pas la preuve de cette transfusion. Malgré que l’expert a formulé que ce que j’avais eu sur l’hémorragie digestive, il était obligatoire qu’on m’était transfusé. Vous voyez ? Mais les juges n’en tiennent pas compte. Ça, je trouve ça encore lamentable. Il faut aller plus loin, il faut que les gens se bougent.
Fin du son.
Sandra : Qu’est-ce que vous pensez de ce que Claude Evin avait dit sur le suivi des dossiers médicaux, qui est responsable ? Qu’est-ce que vous pensez de ce que Christian Gaudry a dit, comme quoi que ce que Claude Evin a dit, c’est quelque chose de très important puisqu’il pointe du doigt que les dossiers médicaux n’étaient pas suivis. D’abord est-ce que ça, ça vous surprend ? Est-ce que vous l’apprenez que les dossiers médicaux à l’époque n’étaient pas suivis ? Zina je vois que tu as l’air…
Zina : Bah oui, je suis très surprise. Là comme il disait, dans les années soixante bon je veux bien, mais là… apparemment même dans les années quatre-vingt-dix, il n’y avait pas de traçabilité, là je trouve ça grave ! Oui, ça me choque.
Sandra : Bruno ?
Bruno : Ouais bah pareil, choqué parce que, Monsieur Evin, j’espère qu’aujourd’hui qu’ils ont vraiment pris conscience qu’il faut une traçabilité pour tout. Et c’est vrai qu’à cette époque-là, c’est inadmissible, c’est même criminel, comme dit monsieur Gaudry, au de niveau de ce qui s’est passé dans les prisons. Il ne donne pas de coupable, mais c’est vrai que sans traçabilité, rien n’est fiable.
Zina : Surtout qu’à l’époque, c’était déjà informatisé en 1990 ?
Nadia : Il disant en 1980.
Zina : Et il disait fin 90, 89, l’affaire du sang contaminé, donc c’est pareil, c’était informatisé à ce moment-là.
Nadia : De toutes les manières, c’est vrai qu’il n’y ait pas de traçabilité c’est…
Zina : Scandaleux !
Nadia : Scandaleux. Effectivement.
Transcription : Sandra Jean-Pierre
Forum de discussion: 4 Messages de forum
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Christian Gaudry, 66 ans, contaminé par le virus de l’hépatite C : « L’Etat nous a laissés tomber depuis longtemps ! »
SALUT A TOUS JE PASSE PAR LA POUR VOUS DIRE QUE JE SUIS GREFFE DU FOIE DEPUIS 2006 A BORDEAUX PAR Pr SARIC JE ME PORTE BIEN MAIS AVEC DES PROBLEMES CARDIAQUES. JE VOUS PASSES LES PROBLEMES IL Y A IN ORGANISM INDEMNISATION POUR LES GENS CONTAMINES (OMNIAM) LLEZ VOIR C DU SERIEUX SI VOUS VOULEZ JE SUIS A LA POUR LES EXPLICATIONS JE SUIS AUSSI A VOTRE ECOUTE SI VOUS AVEZ BESOINS C MON OBJECTIF.
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Christian Gaudry, 66 ans, contaminé par le virus de l’hépatite C : « L’Etat nous a laissés tomber depuis longtemps ! »
Salut Lelay Francois
8 août 2011.
Bonjour : Transplanté le 21 avril 2011, je me porte bien, et je suis reparti à 200 à l’heure pour pouvoir faire reconnaître par l’oniam les Victimes par transfusion avant 1990. Pour le moment l’oniam ne reconnais pas les Victimes car en 1990 il y a eu beaucoup de dossier médicaux détruits par les Socialistes. Donc pas indemnisable, il préfère des fendre les ASSASSINS DU GOUVERNEMENT que les VICTIMES. Voir blog génocidehépatitec.over.com . merci
Tél : 09.54.98.93.74. 17 heure.
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Christian Gaudry, 66 ans, contaminé par le virus de l’hépatite C : « L’Etat nous a laissés tomber depuis longtemps ! »
bonjour Chritian et les autres de la meme galère ,d’abord je veux donner un espoir je suis gurie de mon hépatite c transfusionnelle de 79,j’ai entammé une demande a l’oniam d’indedmisation.Mon dossier est presque complet en effet il ne me manque que mes résultats de biopthies date de mon traitement d’interféron et ribavirine en 98,a pellegrin a bx, j’avais une fibrose,et le traitement a déclancher une hypothiroidie,et une dépression qui ma value une hospitalisation,il manque que ce dossier,que faire malgré 2 relances ?merci a tous,ne pas perdre espoir,ils doives payer,les elections sont proches,ilssont responsables et coupables.A bientot Paty
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de l’hépatite C : « L’Etat nous a laissés tomber depuis longtemps ! »
Bonjour,
J’espère que vous recevrez tous ce message. Pour tous les malades qui ont déposé un dossier indemnisation amiable hépatite C. Merci d’aller consulter sur google le site des transfusés et hémophiles qui se regroupent pour manifester leur mécontentement sur cette procédure qui semble être une pure arnaque. Plus nous seront nombreux, mieux cela vaudra. J’ai bcp de mal à communiquer car je suis actuellement privée de messagerie Perso. Bien cordialement,
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Christian Gaudry, 66 ans, contaminé par le virus de l’hépatite C : « L’Etat nous a laissés tomber depuis longtemps ! »