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Les stars et le sida | Roselyne Bachelot

Sidaction 2008 : Roselyne Bachelot-Narquin dans la peau d’une femme séropositive

31 mars 2008 (Ministère de la Santé)

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Pour la première fois un ministre de la santé se prête à un jeu de rôle poignant en se glissant dans la peau d’une jeune femme découvrant sa séropositivité.

Une manière originale pour comprendre au mieux les difficultés qui se dressent devant les personnes confrontées à cette épreuve. Pendant vingt minutes, Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la santé, de la jeunesse, des sports et de la vie associative, a enchaîné les mises en situation proposées par l’association Aides pour sensibiliser les non séropositifs aux problèmes rencontrés par les personnes séropositives. Endossant avec émotion l’identité d’Amélie, jeune femme de 28 ans, ex-toxicomane touchant le RMI et travaillant de façon intérimaire, Roselyne Bachelot -Narquin s’est tantôt heurtée au manque d’écoute de certains professionnels et à l’incompréhension voire l’agressivité de certains proches. Mais elle a aussi pu toucher de près au soutien et à l’accompagnement donné par d’autres.

Au cours d’une table ronde, les membres de l’association ont pu dialoguer avec la ministre sur de nombreux sujets et exposer les difficultés qu’ils rencontrent dans leur vie quotidienne.

En se rendant à l’association Aides 93 à l’occasion de la 1ère journée du sidaction 2008, la ministre de la santé, de la jeunesse, des sports et de la vie associative, a voulu rendre hommage au milieu associatif dans son ensemble pour l’engagement des bénévoles.

Roselyne Bachelot-Narquin a dévoilé un projet d’expérimentation des tests rapides dans trois villes de France : Paris, Lyon et Clermont-Ferrand. Un projet déposé par l’association Aides dont le protocole a reçu l’accord du ministère de la santé de la jeunesse des sports et de la vie associative. Ce projet doit maintenant être soumis à l’agence nationale de recherche contre le SIDA et les hépatites (ANRS) et sera ensuite examiné par un comité de protection des personnes (CPP) et enfin le bureau des essais cliniques de la direction générale de la santé. Si les avis rendus d’ici quelques mois sont positifs, AIDES pourra lancer ce projet.

Cette démarche initiée par la ministre permettra de faire participer les associations dans le combat pour le dépistage pour mener ce combat de tous les instants.