Homosexualité | Un local à Paris pour les familles vivant avec le VIH
Débat au nouveau Centre LGBT : Le Comité des familles interpelle les candidats aux municipales
7 mars 2008 (lemegalodon.net)
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Écouter: Débat au nouveau Centre LGBT : Le Comité des familles interpelle les candidats aux municipales (MP3, 3.8 Mo)
Une quinzaine de mamans et papas du Comité des familles se sont rendus au nouveau Centre LGBT, 63 rue de Beaubourg, à l’occasion d’un débat qui a réuni une impressionante brochettes de candidats :
Pierre Yves Bournazel, porte parole de Françoise de Panafieu, Roxane Decorte, Conseillère de Paris, tête de liste de l’UMP et du Centre dans le 18ème arrondissement, Lynda Asmani, tête de liste de l’UMP et du Centre dans le 10ème arrondissement, Nicole Guedj, ancien ministre, Conseillère Régionale Ile de France et Conseiller d’Etat sont dans la salle,
Elisabeth Fresquet Directrice de Campagne de Marielle de Sarnez et tête de liste Modem du quinzième arrondissement,
Ian Brossat Porte Parole du PCF Paris,
François Vauglin, délégué LGBT national du PS, candidat dans le onzième et Directeur de campagne de Patrick Bloche pour le PS,
Denis BAUPIN, Adjoint au Maire de Paris chargé des transports, de la circulation, du stationnement et de la voirie, pour les Verts, Pascale Ourby, tête de liste des Verts dans le seizième arrondissement et Pierre Serne tête de liste des Verts à Vincennes, seront dans la salle.
Pendant toute la soirée, le sujet du VIH ne sera évoqué qu’une seule fois dans le débat, lorsque Reda posera une question sur les priorités dans la lutte contre l’épidémie à Paris.
Photos

Sistah Soldjah et Mamdiarra écoutent les candidats

Catherine assise à côté de Roxane Decorte, Conseillère de Paris, tête de liste de l’UMP et du Centre dans le 18ème arrondissement

Pierre Yves Bournazel (UMP), Elisabeth Fresquet (MoDem), François Vauglin (PS), Denis Baupin (Verts), et Ian Brossat (PCF)

Roxane Decorte défend ses convictions
Forum de discussion: 4 Messages de forum
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Débat au nouveau Centre LGBT : Le Comité des familles interpelle les candidats aux municipales
NON A LA DISCRIMINATION DES SANS PAPIERS LESBIENS GAYS BI ET TRANS
Binga est âgé de 28 ans. Il est malien, sidéen, con, obèse et transsexuel. Binga a déjà subi en France 3 chirurgies plastiques (il en manque encore 7) pour devenir une femme mince, blanche, intelligente et jolie, prénommée Yvonne.
Malgré qu’il ait payé ses opérations avec de l’argent durement gagné sur des chantiers dans le BTP (il « suce les Nordafs »), Binga-Yvonne n’est toujours pas « assuré » chez nous. Sans papiers, il souffre d’une double, voire d’une triple discrimination : les policiers l’arrêtent tout le temps (sauf lorsqu’ils l’ont surpris sur un parking de nuit avec un tycoon français qui possède de nombreux média), parce qu’il est prostitué, parce qu’il est noir, et parce qu’il est indéterminé sexuellement. Et comme il est con, il n’arrête pas de se faire choper.
A de nombreuses reprises, Binga-Yvonne a été violé(e) par des repris de justice SDF issus de l’Europe de l’Est (Roumains, Polonais, slaves d’origine indéterminée). Des accouplements subis lors de « fêtes barbares », selon la propre expression de la victime. Les hommes, qui buvaient au-delà de l’imaginable, « passaient alors tous sur moi » et dans « tous les trous » en chantant des chansons « qui passent même pas à la Starac ».
Tous les trous ? Binga-Yvonne s’est fait greffer un double -« au cas où »- vagin artificiel, en plus de son anus refait à neuf, « grâce à un généreux donateur », qui travaille à la télé (pour les amateurs d’infos people, il exerce sur la 2, au Service des Sports).
Mais la police, qui devrait être la première à le protéger, ne cesse de rire de ses malheurs, et lorsque Binga-Yvonne manifeste, il/elle risque toujours de se faire embastiller. En garde-à-vue, les mains de certains policiers avinés se font baladeuses… Ses demandes répétées de papiers à la Préfecture tombent mystérieusement dans l’oubli, malgré les insultes et menaces répétées proférées contre les employés administratifs racistes.
Pourtant, Binga-Yvonne ne veut que peu de chose : être française, belle, reconnue, jeune, aimée, intelligente et riche, « comme Vincent Mc Doom ». Elle veut juste « toucher la sécu », et aussi diverses « aides auxquelles j’ai droit », et trouve scandaleux que les trans sans papiers n’aient « droit à rien ».
Heureusement, une association d’extrême gauche, SLGBTBTPSP (Solidaires des LGBT du BTP Sans Papiers), s’occupe de trouver avocats, soutiens médiatiques, clients et papiers à ces pauvres personnes. Ainsi, suivi(e) par une aide juridique, Binga-Yvonne a pu échapper au terrible centre de rétention de Roissy, réputé « pire que la banlieue de Lagos ».
Aujourd’hui, Binga-Yvonne continue de crier dans le vide, alors qu’il réclame juste le droit d’être soigné en France, « patrie des soi-disant droits de l’homme, ça me fait marrer ». Où sont mes droits, redemande justement Binga-Yvonne ?
Un traitement antisida en clinique 3 étoiles ne coûterait que 50 000€/an, un logement au cœur de Paris, si possible dans le Marais, 3 pièces minimum (une est nécessaire pour les passes et une autre pour les « cousines » d’Afrique), que 25 à 30 000€/an, une opération totale seins/visage/fesses 17 000€, une lippo tous les 6 mois dans les 3000, si possible avec Guy Carlier (pour « échanger des potins »), une thalasso de luxe dans les 2500, « mais on peut magouiller avec la CMU », assure Binga-Yvonne, un blanchiment du visage sans effets secondaires dans les 2/3000, un coach « comme Madonna » 30 000/an, alors « pourquoi est-ce que ce foutu fric il tombe pas ? »
Où est « passée la soi-disant solidarité de ces enculés de Français », hurle Binga-Yvonne ? Ces « cathos coincés du fion qui causent qui causent, ils donnent ou ils donnent pas » ? Seraient-ils racistes ? Binga-Yvonne n’ose y croire. Et pourtant…
Et pourtant il suffirait de peu : quelques grammes de carton, ou de carte plastifiée, sésame qui ouvre toutes les portes, un ou deux tampons, paf, paf, quelques centaines de milliers d’euros, quand on voit qu’on va peut-être se payer un sous-marin nucléaire ou un porte-avions, alors qu’une demi-douzaine de Binga-Yvonne qui ont besoin de soins courent les rues de la capitale !
Devant l’obscurantisme odieux des autorités, Binga-Yvonne a envisagé le pire. Non, pas le suicide, « ça ferait trop plaisir au FN », mais une grève de la faim devant le ministère de Brice Hortefeux, à qui elle a réclamé à de nombreuses reprises une « entrevue intime ». Malheureusement, elle ne trouve pas l’adresse.
« S’il veut que je le suce, je le suce, mais qu’il me file mes putain de papiers », peste Binga-Yvonne, qui engloutit son 3ème bigmac de la matinée grâce à une pluie de tickets restaurant à 12 € fournis par la Mairie de Paris. Une « copine », qui les « sort ». Appelons-la Tata. Les rollers, elle les a vendus (160€). Comme les fringues, « pourries, tu me vois sortir avec ça chez Castel pour sauter Baer et Wizman ? »
« Les carnets de tickets-resto, je les revends aux Polonais, quand Tata m’en donne trop », avoue-t-elle. On appelle ça un trafic. Mais comment lui en vouloir ? Qui aimerait être à sa place ? Préférez-vous être noir ou raciste ?
Nous apprenons que Binga-Yvonne va faire « la dernière page de Libé », grâce à un journaliste ami de la cause des SLGBTBTPSP.
« Normal, je l’ai fisté grave dans les chiottes du Baron », ricane celle qu’on prénomme désormais « la petite sœur des pauvres blacks ».
Nous laissons Binga-Yvonne sur le trottoir, il va faire nuit, les clients ralentissent, de bons pères de famille…
Pas question de la déranger dans son travail. Nous nous retirons pudiquement, sur la pointe des pieds.
Vers d’autres personnages aussi hauts en couleurs qui font la richesse de la France.
Samedi 19 Juillet 2008 Josiane Balaskon
http://www.lorgane.com/index.php?ac...
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Débat au nouveau Centre LGBT : Le Comité des familles interpelle les candidats aux municipales
c nul ce truc de vieux fachos à la con
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Débat au nouveau Centre LGBT : Le Comité des familles interpelle les candidats aux municipales