Deux semaines avant le Méga Couscous, l’équipe fait ses prognostics pour le succès de cette merveilleuse initiative.

Laurent Gourarier est psychologue, spécialiste des « injecteurs », le dernier-né des vocables utilisé pour parler des usagers de drogues injectables. « Samedi après-midi en banlieue, c’est vrai qu’il y a peu d’occasion de faire la fête avec des amis dans ses endroits-là... Ça me rappelle un peu ma jeunesse : cet endroit, l’idée... même La Courneuve », nous dit-il.

Reda annonce le partenariat avec Beur FM, qui diffusera le 1er décembre des prises de parole de personnes séropositives du Comité des familles. En avant-première, on écoute le récit d’Aziz, marocain né en France, séropositif depuis 1992. Il avait 22 ans. Il s’était dit « Avec de la chance, je verrais mes trente ans ». Aujourd’hui, il en a 35. Pourtant, il a longtemps repoussé les propositions des médecins qui le poussaient à débuter un traitement [1].

Aziz a beaucoup de temps libre parce qu’il ne travaille pas. Lors de l’interview, il est sur le point de commencer un traitement, parce que ses CD4 ont chutés.

Que répond-il à ceux qui disent « Si vous avez le sida, vous l’avez bien cherché ? »...

Dalila et Ahcène réagissent au récit d’Aziz.

Laurent Gourarier analyse le récit d’Aziz : faire face au virus, c’est être face à l’inconnu, manquer de réponses vu les difficultés pour la médecine comme pour les malades pour cerner ses conséquences sur le corps et sur la santé... Il raconte comment il a été confronté a une génération qui avait « la facheuse habitude de mourir » alors qu’elle était comme toute la jeunesse, pleine de vie et de projets de vie.