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Les mécanismes des mensonges des médecins (avec Sylvie Fainzang et Féline)
25 octobre 2006 (lemegalodon.net)
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Écouter: Les mécanismes des mensonges des médecins : rencontre avec Sylvie Fainzang (MP3, 8.6 Mo)
Voir en ligne : En savoir plus sur le livre de Sylvie Fainzang sur amazon.fr
Dans la lutte contre le sida, il existe toute une mythologie autour du patient qui conteste le pouvoir médical, qui s’informe par lui-même sur son infection et, surtout, sur les possibilités de traitement. A l’émission, j’ai souvent posé la question : dans quelle mesure cette figure repose-t-elle sur le statut social des séropositifs homosexuels des classes moyennes et diplômées [1] ? Quelle est sa pertinence pour la majorité des malades, pauvres, issus de l’immigration, souvent jetés de l’école à l’adolescence ?
Sylvie Fainzang a étudié ces relations — hors du champ du VIH —, et son livre est plein de révélations aussi étonnantes qu’elles sont pertinentes pour tous ceux et celles qui croient qu’il est possible pour les malades de toutes origines sociales de gagner le respect et l’écoute de leurs médecins.
Féline est une maman séropo bien connue sur le net, elle appelle l’émission parce qu’elle a tiqué quand elle a vue qu’on y parlerait des relations entre les médecins et « leurs » patients [2].
Discussion à plusieurs voix autour des enjeux de cette relation.
Le point de vue de Féline, maman séropo qui vient d’apprendre qu’elle est atteinte de la maladie de Verneuil
Réaction de Féline : atteinte du VIH, elle vient d’apprendre qu’elle a la maladie de Verneuil
Le vécu du malade : témoignage de Marie-France Bru-Daprés, atteinte de la maladie de Verneuil
Je trouve qu’elle à tout à fait raison et le mot mensonge est faible, je pense.
En tout cas pour moi, en sachant que je suis atteinte de deux maladies, dont une rare et une à vie. Il faut déja savoir faire la différence entre le savoir et la présomption.
L’homme médecine ne sait pas tout, à savoir que chacun est différent et que les traitements ou les avis différent entre chaque patient ou médecin, cherchez l’erreur ?
De plus les médecins nous écoutent rarement. Ils ne sont pas disponible pour nous écouter, nous donner des conseils et nous dire la vérité, je pense qu’ils n’ont pas à nous juger sur l’état de nôtre santé "mental". C’est à nous de voir si on peut entendre la vérité ou pas, eux n’ont aucun droit sur nôtre vie.
En plus beaucoup ne pensent qu’à l’argent et je pense que c’est inadmissible surtout en France, il faut attendre des mois avant d’avoir des rendez-vous et pendant ce temps, nôtre santé se dégrade et nôtre mental aussi et on se demande pourquoi, après, ou est la logique, dites moi. . .
Certains médecins, pensent que les malades ne sont que leur gagnent pain, rien d’autres.
Les relations entre médecins et patients sont injustes, car ils nous jugent déja par rapport à nôtre maladie, éh oui !!
Avoir des maladies graves ne sont pas faciles à endurer, on souffre énormément dans la vie au quotidien, du regard des autres, des jugements, de l’intolérance et de l’igonrance des gens. Donc si on rajoute les medecins qui en plus ne sont pas malades et qui ne nous disent pas la vérité, OU ON VA ?
Souffrance pshycologique, car on ne c’est pas comment va évoluer nôtre maladie. Souffrance, car ils ne savent pas ce qu’on peut endurer comme douleur physique.
BILAN, ce sont des médecins "qui gèrent nôtre vie". Des médecins pour la plus part non malade avec justes des connaisances.
Cela ne me rassure pas, car je préferai un médecin franc et malade pour savoir dans quel direction je vais et pas sur un coup de POKER ?
Ce sont NOS VIES qui sont en jeux et nôtre mental, IL NE FAUT PAS L’OUBLIER.
On est des êtres humains avant tout, toute maladie confondues, grave ou pas. Alors, il n’y à pas que la médecine qui doit se perfectionner, mais pour moi, le plus important, soit que les medecins soient HUMAINS avant tout.
Notes de lecture sur l’ouvrage de Sylvie Fainzang
Le serment d’Hippocrate (ne pas faire de tort, Do no harm) : un regard paternaliste sur les malades. « On fera toute chose avec calme, avec adresse, cachant au malade, pendant qu’on agit, la plupart des choses, lui donnant avec gaieté et sérénité les encouragements qui conviennent (…) ne lui laissant rien apercevoir de ce qui arrivera ni de ce qui le menace : car plus d’un malade a été mis à toute extrémité par cette cause, c’est-à-dire par un pronostic où on lui annonçait ce qui devrait arriver ou ce qui menaçait » (Hippocrate, dans De la bienséance, 16, cité par Lagrée (2002)).
Code de la déontologie médicale, loi sur les droits des malades (2002) : quelles justifications du mensonge aux malades ?
Rapport avec les associations (p. 20) : aucun des patients rencontré n’a eu recours aux associations
La lutte contre le sida et le « pouvoir des malades ». Le fait associatif ne ne semble pas suffire à décrire le comportement du patient contemporain, ne serait-ce que parce que les associations les plus puissantes sont celles qui luttent contre le sida, et que, dans tous les pays occidentaux, c’est à partir des mouvements homosexuels qui se sont construites ces associations de lutte contre le sida. (…) La mobilisation intense que notent les sociologues pour l’extension des pouvoirs des malades et le droit à l’information a été largement impulsée par la situation spécifique créée par le sida. Si elle a eu des retentissements sur la relation médecin/malade en général pour autant (…) tous les malades ne sont pas, loin s’en faut, dans des association (p. 10)
Psychologie et méthode : l’anthropologue n’est pas un psychologue, pourquoi est-ce difficile à expliquer ou à faire comprendre dans un service hospitalier ? Si on voit un psychologue, est-ce parce qu’on a « un problème » ? « On nous envoie la psychologue, quand on fait part de notre mécontentement » (p. 61). Y a-t-il d’autres mécanismes que la psychologie (« Les médecins refusent le mot cancer, ça les met mal à l’aise ») ?
Diagnostic et pronostic. « Je ne suis pas devin », disent en substance les médecins. Quelle est la distinction pour les médecins entre diagnostic (ce qu’est la maladie) et pronostic (ce qu’elle va devenir) ? Comment cette distinction est-elle perçue par les malades ? Pourquoi et comment le mensonge se glisse-t-il dans la faille entre les deux ?
Inégalité sociale d’accès l’information (p. 52) Comment un médecin décide si le patient est « capable » d’encaisser le choc d’une information sur le pronostic de sa maladie ? Quelle est l’utilité pour le médecin qui veut faire accepter un traitement ou inciter à l’observance de déclarer la gravité d’un diagnostic ou de son pronostic ? En quoi consiste « l’entreprise de minimisation » et qu’est-ce qui la motive, quand un médecin parle par euphémisme pour minimiser la gravité de l’état de santé du patient ?
La dureté des termes utilisés (p. 40) par un médecin se justifie-t-elle au nom de la vérité et du droit à l’information des patients, de plus en plus affirmés et revendiqués par les associations de malades ? « Non mais, regardez la gueule de votre sein ! Pourquoi vous êtes pas venue plus tôt ? Je vais essayer de le sauver mais c’est pas sûr ! »
La question de la confiance : « Y a des patients qui font confiance, d’autres pas, et qui posent plein de questions ; c’est un problème de caractère » (p. 42)
Le droit de ne pas savoir (p. 42) : « Si les gens ne posent pas de questions, c’est simple, on n’en parle pas. S’ils ne sont pas demandeurs, on doit rien dire. S’ils demandent rien, c’est qu’ils veulent pas savoir »… La menace d’un suicide supposé est un des motifs pour ne rien dire ou pour minimiser l’annonce (p. 46), mais les cas de suicides existent-ils vraiment ? Alors qu’est-ce qui est en jeu pour les médecins et pour les malades ?
Les malades veulent savoir (p. 77) : « Il est manifeste que les malades, quel que soit leur milieu social, et en dépit de ce que croient les médecins, veulent savoir le maximum de choses sur leur mal : la nature précise du diagnostic, l’évolution de la maladie, les traitements possibles, leurs effets et leurs risques, même si, on le verra, ils ne demandent pas toujours ». Si on veut savoir, pourquoi ne pas poser ses questions ? Et par quels mécanismes se retrouve-t-on privé d’information sur sa maladie ? Pourquoi et dans quelles circonstances « demander l’information devient un acte politique » (p. 85) ? Quel rôle joue la peur qu’on sera mal soigné si on fâche les médecins (p. 96) ?
Internet : quelle est le reproche adressé aux médecins quand un patient qui « ne veut pas savoir » s’informe sur le net ?
L’illusion de l’information (p. 59) : « Pendant la consultation, on explique tout au malade » (p.45) mais plus tard quand on lui demande, il dit « on ne m’a rien dit ». Que s’est-il passé ? Comment avez-vous vérifier les dires d’un patient qui vous dit « j’ai bien compris mon traitement, mon diagnostic et mon pronostic ». Qu’est-ce qui motive les malades à se justifier de leur bonne information ?
Le mensonge assumé (p. 61) : « Il faut mentir dans tous les cas, sans exception aucune » (J. Hamburger, Conseils aux étudiants en médecine de mon service, 1963).
Les mensonges nobles ou blancs (noble lies, white lies) : les médecins mentent-ils pour la bonne cause ?
La vérité est-elle inutile ? Les mensonges sur les effets indésirables des médicaments (p. 63) : « il s’agit pour ces médecins de produire un discours mensonger pour parvenir à leurs objectifs » dans une « économie politique de la vérité ».
Métastase, le mot qui fait peur : peut-on faire un parallèl entre l’annonce du VIH au stade sida et celle d’un cancer lorsqu’il y a métastase ? Comment a bougé la frontière entre diagnostic et pronostic d’un cancer et ses métastases ? Qui se protège avec le mensonge ?
« Les médecins, c’est une race de muets » (p. 86) : l’histoire de Mme V.
Réaction de Féline : atteinte du VIH, elle vient d’apprendre qu’elle a la maladie de Verneuil
Notes
[1] Il y a, objectivement, une différence de classe sociale entre homos et hétéros vivant avec le VIH : selon l’enquête VESPA menée sous l’égide de l’ANRS et de l’INSERM, les homosexuels masculins ont un niveau d’étude élevé (43% ont fait des études postérieures au baccalauréat). Si leur taux d’activité a baissé depuis le diagnostic (de 15 points), ils sont néanmoins encore nombreux à̀ travailler au moment de l’enquête (69%), la moitié étant cadres ou occupant des professions interm édiaires. Seul un sur cinq est en invalidité. Lire et écouter L’année de tous les dangers : qui sont les séropositifs en 2004 (avec France Lert).
[2] Feline raconte ses difficultés pour diagnostiquer et s’informer sur la maladie de Verneuil, une maladie rare dont elle vient d’apprendre qu’elle est atteinte. Lien vers l’Association Française pour la Recherche sur l’Hidrosadénite Suppurée...
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La relation médecins-malades : information et mensonge
Forum de discussion: 2 Messages de forum
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Les mécanismes des mensonges des médecins (avec Sylvie Fainzang et Féline)
Bonjour à tous,
Permettez-moi tout d’abord de me présenter. Je m’appelle Marie-France, j’ai 47 ans, mariée 3 enfants, et vous écris de l’île de la Réunion. Tout comme Féline, je suis atteinte de la Maladie de Verneuil, et suis la Présidente-Fondatrice de l’AFRH (Association Française pour la Recherche sur l’Hidrosadénite (l’autre nom de la maladie de Verneuil...).
Je viens tout juste de terminer d’écouter votre émission, et je remercie sincèrement Féline de m’avoir permis de découviri votre site. Bravo ma grande pour ton intervention !!!... Mon émotion est grande, car j’ai retrouvé au fil de cette émission et dans la justesse de l’analyse de Sylvie Faizang tout ce que je m’efforce de dénoncer depuis plus de 6 ans maintenant... Je vais donc m’empresser d’acheter son livre !... Un grand merci à vous de m’avoir permis de découvrir cet ouvrage et d’en écouter l’auteur !
Je ne sais pas si cela peut se faire, mais pour poursuivre un peu ce débat, j’aimerais vous faire partager ce texte que j’ai écrit sur le "Vécu du malade"...
Il est important de prendre conscience que, dans le cadre d’une pathologie chronique, comme c’est le cas de la maladie de Verneuil, la qualité de vie des patients se trouve bien souvent altérée, tout comme l’est aussi celle de leur entourage.
La Maladie de Verneuil constitue le type même de la maladie chronique douloureuse, éprouvante, souvent épuisante, d’évolution variable et difficilement prévisible, potentiellement invalidante. Douleurs aiguës, douleurs chroniques, souffrance morale : il faut insister sur la sévérité et la spécificité des douleurs et des handicaps, dont les conséquences psychologiques, familiales, sociales, professionnelles... peuvent être encore mal analysées voire incomprises. Le vécu de chaque malade est donc particulièrement important à connaître et reconnaître. La prise en charge est d’autant plus efficace qu’elle est centrée sur le patient, son vécu, ses besoins, ses croyances, chaque personne étant prise dans sa globalité. La qualité du dialogue médecin / malade est essentielle tout au long de l’évolution de la maladie, dans une relation de confiance où le patient joue un rôle de plus en plus actif et responsable, tant au niveau personnel qu’associatif. Les témoignages des patients permettent de mieux comprendre ce vécu souvent très "fort". L’annonce du diagnostic (le "verdict") constitue un choc, mais permet aussi de mettre un nom sur la maladie, parfois après une période pénible d’incertitude. Une succession d’étapes psychologiques est alors franchie par chaque personne, à un rythme qui lui est propre : choc, dénégation, révolte, puis prise de conscience progressive, réflexion ; finalement une dynamique constructive s’installe : le patient doit apprendre à gérer activement la maladie ("coping") et son nouvel équilibre de vie, aux niveaux personnels, familial, social et professionnel. "Vivre avec" la douleur, la limitation fonctionnelle, la fatigue au quotidien : comment réellement comprendre ce que cela signifie quand on ne les éprouve pas, d’autant qu’elles ne se voient pas forcément et qu’elles sont souvent fluctuantes ? Cette lutte constante pour surmonter des difficultés parfois majeures dans l’accomplissement de chacun des gestes de la vie quotidienne, l’incapacité à faire des projets, sont vécues souvent dans un sentiment de solitude et d’incompréhension, de dévalorisation, même si l’entourage, qui joue un rôle capital, est présent. On comprend bien la fréquence de l’anxiété (craintes pour l’avenir, douleurs, handicap, isolement, pertes affectives, sociales, professionnelles...) et l’apparition possible d’une dépression, avec repli sur soi, qui doit être reconnue et traitée. Le patient doit sans cesse "inventer son propre chemin". Les stratégies actives de "coping", centrées sur la résolution des problèmes (recherche d’information, contrôle de la douleur, organisation du planning quotidien et du "réseau de soins"...) sont associées à un vécu positif. Beaucoup de patients reconnaissent d’autre part des aspects positifs à leur maladie et lui trouvent un sens : meilleure écoute des autres, plus grande sérénité vis à vis des petits maux de la vie, plus grande force morale... Besoin d’information, de reconnaissance, ne pas être seul et bénéficier de la prise en charge optimale, incluant les innovations thérapeutiques : c’est tout l’enjeu des relations avec les médecins et les associations. Le dialogue médecin / malade est important à toutes les phases de la maladie. Il s’agit d’ un véritable "contrat de confiance" basé sur l’information réciproque et le respect mutuel. Réussir l’annonce du diagnostic est une étape à la fois sensible et cruciale : il faut choisir le bon moment, les bons mots, respecter le rythme de chacun. Chaque poussée, chaque changement thérapeutique, chaque décision chirurgicale sont autant d’étapes importantes à gérer par la suite. La consultation constitue un moment privilégié de dialogue, de prise de décisions importantes... avec aussi un risque de déception, tant les attentes sont fortes. La qualité de l’information du patient et de son entourage est capitale : une meilleure compréhension de la maladie, de ses retentissements, de ses traitements, permet de dédramatiser et d’aller de l’avant. Cette information est une des attentes majeures du patient, un besoin et un droit réaffirmé par la loi du 4 mars 2002. Elle doit être personnalisée, claire et complète, évolutive ; il faut expliquer, rassurer, insister sur les points essentiels, vérifier la compréhension ; au dialogue peuvent s’ajouter des documents écrits. Elle aboutit au consentement éclairé et à la décision partagée, qui a le plus de chance de succès. L’information se prolonge par une véritable éducation thérapeutique, démarche éducative structurée qui permet au malade d’acquérir savoir, savoir-faire et savoir être, pour mobiliser toutes ses ressources et réussir le "coping". On en a montré les effets positifs sur l’observance, l’état physique, psychique, le recours aux soins et même le pronostic général. Le patient devient ainsi un expert et un gestionnaire actif de sa maladie. Il est membre à part entière de l’équipe multidisciplinaire (outre les médecins : infirmiers, kinésithérapeutes, psychologues, assistantes sociales...) impliquée dans la prise en charge globale personnalisée. Dans un" Programme Patient Partenaire ", des patients volontaires et formés pourraient peut-être alors enseigner avec succès le vécu de leur maladie, notamment aux étudiants en médecine. Les Associations de patients jouent un rôle important. Leur mission première est d’informer leurs adhérents, de les aider à trouver un nouvel équilibre. L’information du public, actuellement nulle, devient particulièrement importante, car elle permettrait de changer l’image de la Maladie de Verneuil qui souffre encore de nombreuses idées fausses. Les associations sont aussi des interlocuteurs privilégiés pour les professionnels de santé et pour la société civile, intervenant au niveau des différents leviers de décisions. L’apparition de thérapeutiques innovantes, d’efficacité prouvée chez les malades les plus sévèrement atteints, mais de coût élevé, source d’interrogations éthiques et médico-économiques, devrait renforcer toute forme de multipartenariat. Ainsi le problème de l’accès aux biothérapies dans la Maladie de Verneuil permettrait de "cristalliser" un partenariat réussi entre associations et médecins, avec aussi une demande de reconnaissance de priorité de Santé Publique. La participation active des patients fait partie des grands axes de la démarche de multi partenariat que nous cherchons à mettre en place tant au niveau national qu’Européen , voire mondial si nous pouvions susciter l’intérêt de l’OMS et des Nations Unies, et dont le but serait d’améliorer la qualité de vie de toutes les personnes atteintes. Au total, la prise en compte du vécu et de la dimension psychosociale est indispensable. C’est en alliant la qualité humaine du dialogue aux avancées des traitements et des stratégies que l’on pourra répondre pleinement aux attentes légitimes des patients.
Marie-France Bru-Daprés Présidente-Fondatrice de l’AFRH Nancy - 6 Mai 2006
Voilà, en espérant n’avoir pas trop abusé.
Félicitations à toute votre équipe pour son combat ! Je suis heureuse que Féline se soit manifestée auprès de notre association, car la Maladie de Verneuil doit toucher de nombreuses autres personnes attteintes du Sida... Espérons que votre émission permettra à d’autres malsdes de sortir à leur tour de l’isolement...
Bien amicalement,
Marie-France
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Les mécanismes des mensonges des médecins (avec Sylvie Fainzang et Féline)
Merci beaucoup Marie , ton message ma beaucoup toucher et je n’ai pas put tout en étant moi même novice encore sur cette maladie et ces stades , mais tu as bien décris toute ses angoisses et le reste qui me parait des points très important , d’ailleurs j’ai des amies qui me posent des questions , car elles s’aperçoivent qu’elles ont le même soucis que nous , donc je les aiguilles sur la marche à suivre et ensuite je leurs donnerai ton site qui est le meilleur sur cette maladie handicapante .
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Les mécanismes des mensonges des médecins (avec Sylvie Fainzang et Féline)