Le Comité Maghreb-Afrique des familles pour survivre au sida, créé en juin 2003 pour faire entendre la voix des familles issues de l’immigration et de la banlieue, a été reçu récemment par le directeur général de l’Institut national pour la prévention et l’éducation à la santé (Inpes), Philippe Lamoureux.

Pour le directeur de l’Inpes, si la prévention a avancé de manière significative, les « gains de santé restent inégalement répartis ». La réduction des inégalités est d’ailleurs l’un des objectifs du programme d’action 2006-2008 de l’institut. Il est temps, par exemple, de s’interroger sur les besoins des laissés-pour-compte de la prévention pour cibler de manière plus précise les jeunes qui ne se reconnaissent pas dans les messages classiques. Pour cela, le soutien des actions de terrain, notamment des associations, paraît nécessaire.