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Égalité des droits pour les malades étrangers : le Comité des familles devant la Préfecture de police de Paris

11 mai 2005 (lemegalodon.net)

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Voir en ligne : Voir toutes les photos de la manifestation : Carte de dix ans pour tous les sans papiers !

Aujourd’hui, mercredi 11 mai 2005, sept ans après le vote de la « loi Chevènement » dont l’article 12 bis 11° accorde de plein droit un titre de séjour d’un an aux personnes atteintes de pathologies graves, des militants du Comité des familles se sont rendus devant la Préfecture de Paris pour dénoncer les refus de plus en plus systématique que les malades étrangers subissent aux guichets et dans les administrations.

Une loi arrachée au prix du sang et de la souffrance des malades expulsés

Nous connaissons l’histoire politique de cette loi : elle a été arrachée au prix du sang et de la souffrance des malades expulsés, en particulier ceux et celles frappés par la Double Peine.

La carte de dix ans : une revendication historique pour l’égalité des droits

La revendication des malades était, à l’origine, identique à celle de tous les sans papiers : la carte de 10 ans pour tous !

Pour sortir de l’ombre, parce qu’il est temps d’en finir avec la honte et le silence autour de l’injustice du sida, les 25 mai et 22 juin 2002 nous avons organisé les Rassemblements des familles, place de la Fontaine des Innocents.

Le 14 juin 2003, nous avons créé le Comité pour faire entendre la voix et les revendications des familles concernées.

Pour nos familles, ce virus du sida a marqué toute une génération sacrifiée à la seringue, à la prison et à la Double Peine.

Des familles régularisées vivent aujourd’hui dans la dignité

Au sein du Comité, des familles ont régularisé leur situation et arrivent, tant bien que mal, à vivre et se soigner dans la dignité.

Survivre sans papiers quand on est malade

Mais nous sommes témoins de la souffrance imposée à ceux et celles qui sont arrivés ces cinq dernières années, et qui subsistent sans papiers ou avec des autorisations provisoires de séjour de trois ou six mois, le plus souvent sans autorisation de travail.

Nous savons aussi que les préfectures ont expulsé des malades étrangers sans que cela suscite le moindre remous médiatique ou politique.

Quémander l’accès aux soins ou réclamer l’égalité des droits ?

Il ne s’agit pas de quémander l’accès aux soins des étrangers. Il s’agit de s’organiser pour parler et agir en notre propre nom, afin de se battre pour l’égalité des droits face à la maladie, entre Français et Immigrés, et pour une véritable couverture sociale pour toutes les personnes dont la vie et le destin sont en France.

L’arrêt des expulsions, la carte de 10 ans pour tous les sans papiers : voici les seules revendications valables dans la situation actuelle. Si elles semblent irréalistes aujourd’hui, c’est à chacun d’entre nous de soutenir, sans relâche et sans compromis, les malades et les sans papiers en lutte.

Photos


La banderole des familles sur le parvis de la Préfecture

La banderole des familles sur le parvis de la Préfecture

Une militante du Comité des familles

Une militante du Comité des familles

Une militante du Comité des familles

Une militante du Comité des familles

La discussion s'engage avec deux sans-papiers qui n'arrivent pas à obtenir l'AME

La discussion s’engage avec deux sans-papiers qui n’arrivent pas à obtenir l’AME

L'incroyable Maya tient la banderole

L’incroyable Maya tient la banderole

Fin du rassemblement

Fin du rassemblement

Devant la préfecture : égalité des droits face à la maladie

Devant la préfecture : égalité des droits face à la maladie

Carte de 10 ans pour les sans papiers !

Carte de 10 ans pour les sans papiers !

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