Aline | Criminalisation des séropositifs | Femmes séropositives
Des auditeurs réagissent au récit d’Aline, maman concernée par le VIH
28 avril 2005 (lemegalodon.net)
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Écouter: Des auditeurs réagissent au récit d’Aline, maman concernée par le VIH (MP3, 2.5 Mo)
Depuis la condamnation d’un séropositif à six ans de prison pour avoir transmis le virus, quelques femmes vengeresses et des dirigeants d’associations monopolisent la parole et prétendent parler au nom de tous les séropositifs.
Notes
[1] Lire et écouter Femmes Plus : une maman concernée par le VIH répond aux partisans de la criminalisation de la transmission du virus du sida.
Forum de discussion: 7 Messages de forum
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je ne sais pas comment reagir fae a la seropositivite de ma soeur
j’ai appri il ya deux jours que ma soeur est seropositive et depuis je dors plus et pourtant elle le prend tres bien .elle m’a explique qu’elle ne fait pas encore la maladie. et la je ne comprends pas tres bien ce que ca veut dire pourtant je suis pas mal informee sur la maladie. alors je ne sais pas trop comment reagir face a ca et j’ai peur de la troubler avec mes inquietudes alors dites moi comment est ce que je pourrai reagir face a ca. Michele
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> je ne sais pas comment reagir fae a la seropositivite de ma soeur
Pour vous qui vous posez des questions sur la séropositivité, c’est la deusieme phase de l’infection à vih ,et elle peut durer le plus longtemp possible si le concerné est bien informé dans le domaine . L’infection à vih se passe en trois phases dont la séroconversion qui est trés silencieuse(3 mois), la séropositivité qui se caractérise par la présence des anti-corts dirigés contre le virus dans le sang ; pendant cette période , le virus se multiplit et l’organisme se défend également ; celà peut durer 10, 15 , 20 ans ; tout dépend des facteurs qui peuvent favoriser l’installation des infections d’ou la maladie qui peut survenir parceque l’organisme a perdu telement d’anticorps . donc , le séropositif bien avisé s’arrange à combattre tous ces phénoménes qui favorisent la maladie et peut le démeurer toute sa vie .
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> je ne sais pas comment reagir fae a la seropositivite de ma soeur
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Des auditeurs réagissent au récit d’Aline, maman concernée par le VIH
bonjour, je suis nouvelle venue mais je voudrais donner mon avis sur la question. Il me semble que vouloir ou pas porter plainte est quelque chose de tres personnel et peut varié aussi selon nos caractères et l’un ou lautre de ces choix n’est ni bon ni mauvais. Il faut en revanche mettre tout en oeuvre pour que les gens puissent savoir toutes les opportunitées qui s’offrent à eux apres il faut juste les accompagner dans leur choix. En ce qui me concerne je ne lui en veut pas plus que cela d’autant plus qu’à l’heure d’aujourd’hui il est décédé et qu’entrenir ma haine me priverais il me semble d’une énergie dont j’ai bien besoin pour avancer et lutter.
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Des auditeurs réagissent au récit d’Aline, maman concernée par le VIH
En suivant le récit d’Aline sur survivreausida.net, force est de constater que cette personne, cette femme a une très grande force de caractère. Et, je pense, à mon avis, qu’elle a et avait intériorisé le principe sacré selon lequel lorqu’on aime, c’est pour le meilleur et le pire.Oui, son raisonnement suppose qu’elle ne peut jamais abandonné son conjoint, son ami ou son époux lorsque ce dernier contracte une maladie grave avec des conséquences incalculables sur leur vie et donc par conséquent, ce n’est pas un amour d’intérêts. En effet, lorsqu’il y a un amour d’intérêts dans un couple, la finalité est que, lorsque l’un ou l’autre ne trouve plus son compte, la rupture, la séparation arrive aussitôt et chacun cherche à rejetter le tort sur l’autre. Hier encore, au temps où sévissaient les IST genre gonoccocie, syphilis,et autres, on n’avait jamais entendu la criminalisation médiatique à grande echelle comme cela est le cas maintenant pour le VIH/SIDA. Ma réaction sur les propos d’Aline tient compte de ma propre situation que j’ai eu à vivre et continue de vivre jusqu’à présent. En effet, lorsque j’ai connu la mère à mes enfants, nous étions tous les deux en Afrique, ni elle ni moi, personne n’avait soupçonné l’un ou l’autre de ceci ou de cela tellement que notre amour était très fort, et dans la foulée et l’euphorie, le premier gosse est vite arrivé. A l’époque, dans les années 90, on ne parlait encore que timidement de cette maladie. Notre enfant était né normalement sans problème majeur. A ce jour, elle a 9 ans. Mais l’inattendu arrive en 2000, en cette année là, je constate, en ma personne, des petits problèmes de santé genre mycoses, furonculose, fièvres, diarrhées qui ont été vite traités et gueries, sans pour autant affecté mon état général. 2001, le 2e enfant arrive toujours sans problème. Mais, moi-même, il y a rechute des problèmes de santé et cette fois-ci avec virulence. Et, 3 mois après, le nouveau-né présente des signes d’ictère cholestatique : les yeux jaunes, la peau jaune, les selles de couleur blanche et s’en suit un amaigrissement brutal. Aussitôt, on consulte un pédiatre qui nous confirme la maladie au niveau du foie de l’enfant. Le pédiatre est allé jusqu’à faire le test du vih, test négatif. A ma question de savoir pourquoi avoir fait ce test, le pédiatre nous repond que ces genres de cas se rencontrent aussi lors des infections à vih. Alors, en ce moment là, je me mis à penser à ma santé et au fond de moi-même, je commençais à me poser mille et une questions. Au sortir de chez le pédiatre, je pris la résolution de voir un peu plus clair sur l’état de ma santé. Avec le pédiatre cependant, au sujet du nouveau-né, il nous avait suggéré une évacuation sanitaire le plus rapidement possible. Sans hésiter, je fus le premier à donner mon accord et la mère à mes gosses ensuite. Tout en se battant autour du dossier d’évacuation de mon enfant en France, je cherchais un centre hospitalier sérieux pour faire un bilan de santé de ma personne. Puis, un jour je réussis à en trouver et, au vu des résultats qui étaient séropositifs, j’ai failli m’évanouir dans le cabinet du médecin et me demandais comment annoncer cela à la mère à mes enfants, et si le nouveau-né en était porteur même si ses résultats étaient encore séronégatifs comme l’avait dit le médecin. En ce net moment là, je me suis sentis comme coupable et meurtrier. Mais ayant vu et compris mon actuel état, ma mine avait subitement changé, dans son cabinet, le médecin se mit en me prodiguer des conseils et à me remonter le moral tout en me disant ceci : "ce n’est pas la fin du monde, actuellement il existe un tas de produits qui freinent l’évolution de la maladie et permettent aux malades, lorsque le traitement est bien suivi, de mieux se porter." Mais, je lui ai fait comprendre comment annoncer cela à ma femme et quelle sera sa réaction, va-t-elle supporter le choc. Ensuite, je lui ai dit de faire le même test à toute ma famille. Il aura fallu une semaine de reflexion et une préparation de l’état psychologique de ma femme avant de lui annoncer la mauvaise nouvelle. Le choc n’était plus fort à l’annonce de la nouvelle d’autant plus que je m’étais beaucoup apesanti sur l’évacuation de notre enfant et je lui avais promis de me battre pour que son nom figure sur l’arrêté d’évacuation. Ce qui fut fait. Mais sa question était celle de savoir de qui provenait ce mal entre nous deux ? Ma réponse était de lui demander de ne plus y penser mais plutôt de se serrer les coudes afin de réussir et obtenir l’évacuation car le mal était déjà en nous. En effet, le virus était aussi chez elle mais sauf aux deux enfants. Le mandatement des frais d’évacuation fut fait, mais avant le paiement de ceux-ci au Trésor Public, j’anticipais en débloquant la somme exigée par un hôpital de la région Parisienne de mon compte épargne pour vite faire voyager mon enfant et sa mère. En décembre 2001, la mère à mes enfants s’envolait pour la France avec le dernier né complètement amaigri. Mais, j’avais bon espoir qu’une fois arrivé mon enfant serait sauvé et d’une pierre deux coups, sa mère pourrait en profiter pour se faire traiter. Et, le 12 Mai 2002, mon enfant subissait, en France, une transplantation hépatique avec succès à l’âge de 1 an et, au moment où je réagis à l’article d’Aline, ma fille a aujourd’hui 5 ans et se porte merveilleusement bien. Elle est même à mes côtés en ce net moment. Et, du côté de sa mère ? Eh bien, elle se soignait de son côté et prit la décision de m’envoyer une lettre dans laquelle elle m’annonçait notre séparation et que le trait d’union restait uniquement les enfants. Je dus m’incliner à sa décision sans rancune car elle était libre. En 2002, au mois de septembre, je débarquais à Paris passer mes vacances et profiter, à la fois de voir ma fille et également de faire un nouveau bilan plus approfondi de mon état de santé. Mon séjour dura 2 mois et je n’ai pu voir la mère à mes enfants que 2 fois, ce qui donne une moyenne d’une fois par mois. Et encore, la 2è rencontre fut à l’hôpital lorsque l’un des médecins ayant participé à l’opération de transplantation hépatique de l’enfant avait apprit ma présence à Paris, alors elle nous avait convoqué tous les deux pour un entretien au sujet des précautions à prendre pour les soins particuliers qu’il faudrait prendre pour la survie de ce dernier. Une fois reparti au pays, malgré les produits que j’avais emportés avec moi, je connus beaucoup de difficultés pour m’approvisionner en médicaments. Très souvent, il y avait rupture de stock et là-bas il n’y avait que des génériques et les prix exhorbitants, donc ils n’étaient pas à la portée de toutes les bourses. Puis ayant constaté que ma santé allait de mal en pis, je dus me battre par tous les moyens pour fuire mon pays où on ne pouvait pas vous faire des examens approfondis pour voir tous les paramètres liés à la maladie. C’est ainsi que je suis revenu en France depuis 2004 jusqu’à ce jour. Donc, l’histoire d’Aline ou mieux sa réaction fasse à celui qui l’avait contaminé relève d’un esprit très élevé, un dépassement de soi, c’est en quelque sorte un pardon qu’elle accorde à ce dernier et, très sincèrement, je suis persuadé et beaucoup convaincu que c’est une sainte personne éclairée par un esprit divin, et du coup dans cet état d’esprit "zen", ses traitements ne pourront que bien marcher. Je la félicite et l’encourage. Merci à cet espace de discussions de survivreausida.net que je viens à peine de découvrir en faisant des recherches sur le Net. Bonne continuation.
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Des auditeurs réagissent au récit d’Aline, maman concernée par le VIH
bonsoir Chely0409jb
je n’ai pas pu eviter de t’ecrire, car apres avoir lu ton histoire, je suis emue car il faut avoir une tres grande force de volonte pour survivre comme tu l’as fait quand tu as perdu tout ce que tu apprecies le plus.......
cela ne m’etonne pas que tu puisses voir l’etat zen d’aline..... seul un zen peut voir un autre zen......
je t’anime a continuer chaque jour car reellement tu fais preuve d’un grand courage et d’une grande AME. Ton histoire peut aider bcp de personnes a continuer durant les moments difficiles.....
prend bien soin de toi. adibazen
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Des auditeurs réagissent au récit d’Aline, maman concernée par le VIH
Salut ADIBAZEN,
Merci beaucoup pour l’attention, toute particulière, que vous avez accordée à mon récit qui faisait suite à celui d’Aline. Cet espace - courrier des auditeurs - est un haut lieu d’échanges, de discussions et de communications. Il permet à chacune ou à chacun de pouvoir s’exprimer librement sur son expérience, son vécu quotidien (espoirs ou désespoirs) avec la maladie, et par conséquent cela peut, je le souhaite et je l’espère, aider certaines ou certains qui hésitent ou qui ont honte de s’assumer car la honte tue, a-t-on souvent l’habitude de le dire. J’ose croire qu’à travers les différents récits des uns et des autres sur cette maladie, beaucoup pourront, certainement, se jetter à l’eau pour l’affronter. Rien n’est impossible, il suffit seulement de blinder le moral et d’aller de l’avant sans se préoccuper des regards et du bruit de notre entourage. Encore une fois, ADIBAZEN, merci pour vos encouragements et que votre positive réaction puisse être un catalyseur pour celles ou ceux qui ne veulent pas oser. Merci. Chely0409jb.
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Des auditeurs réagissent au récit d’Aline, maman concernée par le VIH
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Des auditeurs réagissent au récit d’Aline, maman concernée par le VIH
slt t le monde on fait une recherche sur la discrimination des seropositifs au travail esque quelqun pourait nous aider merci d avance