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Aline | Criminalisation des séropositifs

Aline, maman concernée par le VIH : « On se disait ‘je t’aime’, et pour ces mots-là je ne pourrais pas l’enfermer... »

11 avril 2005 (lemegalodon.net)

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Aline, comme presque tous les femmes et hommes concernés par le VIH, a toujours refusé la haine et la tentation de la vengeance.

Maman d’un enfant de 11 ans, répond aux questions suivantes dans ce premier extrait de notre entretien avec elle :

- Pourquoi tu n’as pas porté plainte contre l’homme qui t’a contaminé ?
- Pourquoi n’est-il pas un criminel à tes yeux ?
- Quelles seront les conséquences des procès pour contamination sur l’image publique des séropositifs, qu’ils soient « contaminateurs » ou pas ?

Avant de condamner les « contaminateurs », il faudra au minimum écouter non seulement les récits qui témoignent de l’horreur de chaque contamination, mais aussi entendre ce qu’en pensent les séropositifs.

Se faire entendre ne sera pas évident : si l’émission a tenu à discuter avec Aline, c’est notamment parce qu’un journaliste de France Culture qui devait la rencontrer a... refusé de croire à son existence, obnubilé par le plan médias d’une petite association de plus en plus ouvertement réactionnaire et démagogique, Femmes positives, qui réclament depuis peu la criminalisation des hommes séropositifs soupçonnés d’avoir contaminé leur partenaire féminin.

Mardi 19 avril 2005, l’émission Maghreb-Afrique Survivre au Sida présentera la version intégrale de l’entretien avec Aline, dans le cadre de notre campagne pour dénoncer l’horreur de la criminalisation et de l’enfermement des séropositifs, que ce soit au nom de la vengeance, de la morale ou de la santé publique.

L’émission lutte depuis dix ans pour la dignité et le respect des personnes séropositives, car nous sommes convaincus qu’une personne vivant avec le VIH qui bénéficie de tous ses droits sociaux, qui jouit d’un pouvoir social suffisant pour ne pas vivre dans l’ombre, ne transmettra pas le virus.

L’équipe de l’émission remercie Aline et toutes les personnes concernées qui ont la volonté de faire entendre leur voix face à une petite minorité d’activistes de la criminalisation.

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