Criminalisation des séropositifs
Double peine pour une femme contaminée
6 novembre 2004 (Femmes positives)
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Communiqué de presse - Femmes Positives
Marseille, le 4 novembre 2004
En mai dernier, pour avoir contaminé sciemment et à leur insu deux de ses partenaires, un homme a été condamné par le Tribunal de Strasbourg. Il a fait appel. L’une de ses deux victimes s’est donné la mort, la veille du jugement qui devait être rendu le 2 novembre.
Selon l’avocat de la jeune femme, cette dernière « avait peur que la cour d’appel ne lui reconnaisse pas la qualité de victime et que le prévenu soit relaxé ».
Ce geste désespéré et tragique révèle la détresse et la désillusion de nombreuses victimes face à une justice qui peine à trancher sur des situations qui pourtant, se multiplient.
En effet, ce cas n’est pas isolé : plusieurs plaintes de femmes contaminées sciemment par leur conjoint sont actuellement en cours d’instruction en France. Si dans d’autres pays, ces victimes sont protégées par la loi, aucun cadre juridique en France ne permet à leurs requêtes d’aboutir.
La condamnation de Strasbourg, en première instance, était une première en France. L’issue désastreuse de cette procédure en appel plonge ces femmes dans le désarroi, aggravé par l’indifférence générale, quand ce n’est pas l’hostilité, dans laquelle elles mènent leur combat depuis des années.
L’association Femmes Positives appelle les pouvoirs publics, les associations de lutte contre le sida et tous les acteurs de la société civile à se mobiliser pour ouvrir un débat de fond sur la place accordée à ces femmes et obtenir la reconnaissance du statut de victime auquel elles ont droit.
À travers cette prise de conscience, c’est toute la politique de prévention du VIH qui doit être mise à jour. Pour qu’aucune femme n’ait comme ultime recours d’attenter à ses jours pour exister.
Forum de discussion: 1 Message
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> Double peine pour une femme contaminée
Diable par la queue ?
La population hétérosexuelle dans son ensemble et masculine séropositive en particulier, après s’être faite "entubée" par les principales associations, est en train de se faire achever en se laissant mettre en taule grâce à une subtile utilisation de certaines personnes au Q.I. d’huitres, instrumentalisées, manipulées ou subventionnées par ceux qui tirent les ficelles et qui cherchent à diviser pour mieux régner.
Après avoir été contaminés, pour la plupart, par le sexe opposé, après avoir été rejetés, isolés et livrés à eux-mêmes volontairement, voici qu’on les diabolise et stigmatise à outrance jusqu’à les considèrer comme des criminels en puissance.
Il ne s’agit pas aujourd’hui et ici, ni de créer d’aucune manière un quelconque "comité de défense ou de contre-attaque" d’ hommes séropositifs victimes de femmes séropositives ni de tomber dans un éventuel piège pervers tendu par les "entubeurs" d’hier.
Ce dont il s’agit c’est de faire prendre conscience que le diable n’est pas celui que l’on croit.
Le véritable démon est celui qui crée les conditions qui conduisent aux actes condamnables. Les vrais coupables sont ceux qui depuis vingt ans savent et laissent faire...
De la "maison accueillante" pour femmes séropositives aux micro-associations ultra féministes, tout est fait pour isoler et dresser les uns contre les autres.
A qui profitent ces actes de diversion, ces situations d’affaiblissement ? Que se passe-t-il pendant que l’on parle de la criminalisation des méchants hétérosexuels ?
Oui, il est temps de mettre à jour une autre politique de prévention.
Commençons par celle qui consiste à ne pas faire deux camps : Celui des hommes séropositifs et celui des femmes séropositives.
solenco