Barbara Wagner | Criminalisation des séropositifs
A Marseille, Femmes positives réclament justice
23 juillet 2004 (20 Minutes)
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Pourquoi nous refusons l’enfermement de nos contaminateurs
Quand Barbara apprend sa séropositivité, en 1993, elle est en couple depuis un an. « Je suis immédiatement allée le dire à mon ami. Il s’est soudain effondré, et m’a avoué qu’il était séropositif depuis douze ans. » Sonnée, Barbara ne réagit pas de suite. « Pour attaquer quelqu’un, il faut déjà vouloir se défendre. Moi, je pensais mourir dans les six mois. Ce n’est qu’avec la trithérapie que j’ai repris cas de ma personne. » En 2001, Barbara rencontre Femmes positive, qui réunit des femmes contaminées par leur conjoint, certaines ayant porté plainte. Jusqu’en juin, aucune condamnation n’avait été prononcée en France. Depuis, à Strasbourg, un homme a été condamné à six ans de prison ferme pour avoir sciemment contaminé sa partenaire. Barbara, en procédure depuis deux ans, y croit de nouveau. « Pas par vengeance, mais pour nommer ce qui s’est passé. »
Face à ces démarches, les autres associations restent prudentes. « Si le jugement de Strasbourg se confirme en appel, toute la politique de prévention serait bouleversée, note Christian Saout, président d’Aides. Le risque serait de ne faire reposer que sur les séropositifs, et non sur les deux individus, la responsabilité de se protéger et donc, de les stigmatiser. » « Nous dénonçons les auteurs de comportement à risques, qui continuent à contaminer des gens pendant la justice réfléchit, pas les autres, rétorque Barbara. Au moins, débattons. Sinon, le partenaire t’annule, la société t’annule. Et on doit laisser faire ? »
Stéphanie Harounyan
Forum de discussion: 5 Messages de forum
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A Marseille, Femmes positives réclament justice
Être séropositif n’est pas un crime, mais ne pas informer son partenaire aprés un an de vie de couple et après 12 ans de connaissance de sa contamination... c’est là le crime.
je suis pour une condamnation sévère de cette personne, il est malade, il connait le gout de la souffrance de cette maladie, et malgré cela, il opte à cacher la vérité à sa compagne (par peur, par honte, par timidité... peut importe les raisons), et à la rendre malade elle aussi pour souffrir comme lui, c’est là le crime.
je ne suis pas pour une condamnation de la maladie, je compartie avec tous les porteurs et les porteuses de ce virus, mais je suis pour une condamnation de la mauvaise foi de cette personne.
Après un an de vie commune, la confiance dans l’autre partenaire est présumée, l’amour pour cette personne est présumé, il n’a pas le droit de cacher la vérité. elle souffre à cause de lui, il doit payer à la société et à cette femme "victime" sa faute. s’il elle avait su, elle aurait, peut être choisie de rester avec lui et d’utiliser les moyens de protection. l’amour est plus grand qu’une simple relation sexsuelle, meme si cette rlation est l’exprimation de cet amour.
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A Marseille, Femmes positives réclament justice
j’ai été contaminé par mon partenaire qui, sciemment , à trafiquer son bilan sanguin de positif en négatif .Je n’ai donc eu aucune méfiance et ai accepté à avoir des rapports non protégés .J’ai la preuve que le vrai bilan ne correspond pas à la photocpie de celui qu’il m’a montré . Je suis maintenant positif .J réagis très mal à la trithérapie et vous demande comment je dois me libérer psychologiquement de la rancoeur qui m’habite ,qui me ronge ,en sachant que c’est un acte criminel
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> A Marseille, Femmes positives réclament justice
JE SUIS dans le meme probleme,moi jetais violé par un pasteur positif mais je ne savais pas quoi faire,la police ne pouvais rien faire pour moi,mais il avais une solution ,je me suis tourné vers Dieu en pleurant je me suis souvenu d’un verse qui tous le mal quenous faisons ici sur terre nous le paierons, la personne Dieu lui reglera sont compte. Tant fais pas tu vivra plus lonptant que cette personne. dis toi que la vie continue
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> A Marseille, Femmes positives réclament justice
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> A Marseille, Femmes positives réclament justice
cette histoire de criminalisation devient pesante...
Avant que le VIH n’existe, la principale préoccupation des femmes était celle de ne pas tomber enceinte et pour cela elles prenaient les précautions nécessaires avec la pilule.
Pourquoi aujourd’hui elles ne prendraient pas les précautions qui s’imposent ? Elles sont autant responsables que les hommes.
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> A Marseille, Femmes positives réclament justice
Réponse typique d’un mec ! En gros : "Je tire mon coup et après moi le déluge !"
Sachez déjà que toutes les femmes ne supportent pas la pilule et que pour tomber enceinte, la responsabilité de l’homme est également engagée : il peut faire attention aussi. Idem pour la transmission du SIDA ou autres maladies vénériennes.
Avec vos raisonnements, avant la pilule, on avait droit à "elles n’ont qu’à faire attention à leur courbe de température et si elles tombent enceintes, elles sauront s’arranger avec une faiseuse d’anges. C’est pareil que d’aller se faire soigner une dent, n’est-ce pas ?". Aujourd’hui, ce sont les mêmes qui gueulent si il y a réclamation d’un test ADN.
L’irresponsabilité des mecs qui n’y voient pas plus loin que le bout de leur quéquette et leur petit confort me débectera toujours.
Je suis une de ces horribles féministes castratrices que vous abhorrez tant. Et c’est réciproque.
Je soutiens cette initiative.
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> A Marseille, Femmes positives réclament justice