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Dépistage du sida chez les requérants d’asile : pas systématique
27 juin 2004 (Le Temps)
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BERNE - Les requérants d’asile ne seront pas soumis à des tests de dépistage systématiques du sida à leur entrée en Suisse. La Confédération examine en revanche la possibilité de leur proposer des tests volontaires et elle renforcera la prévention.
Les Offices fédéraux de la santé publique (OFSP) et des réfugiés (ODR) se sont finalement mis d’accord. Mi-janvier, la proposition de l’OFSP d’introduire de tels tests systématiques avait fait des vagues. Les deux offices avaient décidé de créer un groupe de travail sur la base des propositions duquel elles ont pris leur décision publiée mardi.
L’OFSP et l’ODR ont réaffirmé qu’ils n’y aura pas de tests obligatoires, ni pour les requérants ni pour d’autres groupes de la population. En revanche, le groupe de travail va examiner dans une étude pilote la possibilité de proposer des tests volontaires qui seraient précédés et suivis de conseils. Ses résultats seront publiés d’ici au printemps, indiquent les deux offices dans un communiqué.
Contrairement aux tests systématiques, cette mesure est soutenue par l’Aide suisse contre le sida (ASS). Cette dernière estimait au début de l’année qu’un test devrait être effectué uniquement avec l’accord préalable de la personne et s’accompagner d’un conseil individualisé avant et après le diagnostic.
Les deux offices ont aussi décidé de renforcer la prévention dans le cadre du contrôle sanitaire aux frontières. Les informations essentielles seront transmises aux requérants d’asile en mots et en images dans les langues les plus fréquemment rencontrées, indiquent l’OFSP et l’ODR.