Skip to main content.

Maison des familles (2008–2013) | Financement de la lutte contre le sida | Rassemblements des familles pour survivre au sida | Tina | Un local à Paris pour les familles vivant avec le VIH

Les membres du Comité des familles passent le cap 2012 mais la lutte n’est pas finie

19 janvier 2012 (lemegalodon.net)

| Votez pour cet article

Nous lisons à l’émission Survivre au sida du mardi 17 janvier 2012 un message d’une auditrice :

« Bonjour je m’appelle Toutouillelove. Nous vous remercions pour cette mobilisation car sans vous les personnes séropositives vivant avec le VIH serait dans un monde à part exclu dans sa totalité de la société. Déjà que la vie n’est pas facile, se savoir avec une épée Damoclès sur la tête et vivant avec nuit et jour. Nous vous disons merci du fond de notre coeur. »

Sandra : En fait c’est un message suite à l’article publié sur le site survivreausida.net [ ndlr et papamamanbebe.net ] où DJ Kore et les auditeurs de Skyrock soutiennent le Comité des familles vivant avec le VIH. Je vous propose qu’on fasse un point sur la mobilisation des membres du Comité des familles puisqu’on en a parlé plusieurs fois à l’émission. Ils disaient que, peut-être en 2012, ils seraient obligés de fermer les portes [ ndlr de leur local ]. Tina, est-ce que tu peux nous apporter quelques informations sur cette mobilisation. Où en est le Comité des familles ?

Tina : Aujourd’hui, la Maison des familles n’est pas fermée. Pour l’instant, on a une sorte de sursis pour tenir encore la Maison des familles ouverte même si sur les jours d’ouverture, faut dire qu’on a dû réduire l’accueil. C’est-à-dire que le mercredi et le jeudi, on est obligé de fermer les portes de la Maison des familles faute de moyens, de personnes disponibles. Maintenant, on cherche du soutien parce que 2012 va être extrêmement difficile. Pour l’instant, on n’a pas, disons, du concret pour nous rassurer sur nos possibilités financières pour tenir l’association. Le département de Paris, donc la ville de Paris, qui nous a reçu la semaine dernière, nous a dit simplement, si on n’arrive pas à tenir avec les moyens actuels, on n’a qu’à en faire moins. On trouve que ce n’est vraiment pas acceptable. On se bat pour que les familles qui vivent avec le VIH aient une place dans la société et dans cette lutte, dans le monde des associations. La place des familles est malheureusement souvent un peu, beaucoup trop à la baisse. Donc on attend des réponses de nos partenaires.

Transcription : Sandra JEAN-PIERRE